Le samedi
29 décembre nous prenons la voiture à 9h45 en direction de Montréal, JS, Caro,
Célest et moi pour notre première étape en direction de New York.
C’est drôle comme les paysages que nous traversons nous
semblent désormais familiers ! Nous nous arrêtons même dans le même Tim
Hortons que lors de notre retour de Québec 2 mois auparavant. Là JS me fais
commander 20 « P’tites bites » mélangées. En réalité il s’agit de Tim
Bits (sorte de boules de beignet)
mais en y regardant bien je trouve
effectivement une « p’tite bite » mélangée aux Tim Bits !
Le soir nous devons dormir chez Marcan. Aussi, après avoir
posé la voiture de JS chez un de ses amis, acheté nos billets de bus, nous
arrivons chez lui. Mais Jess et lui sont encore chez amis car ils nous attendaient plus tard. Nous nous
installons dons dans le sas de l’entrée pour 45 minutes et JS et Célest vont
faire les courses pendant que Caro et moi gardons les sacs.
Heureusement la
soirée se passe bien et après avoir joué à la Wii nous nous couchons par terre
ou, en ce qui me concerne, sur un canapé (note à moi-même : le cuir c’est
pas l’idéal pour dormir !)
Mais nous dormons peu car le
premier bus est à 8h et on nous a conseillé de venir plus tôt car les billets
n’ont pas d’horaire, juste une date, et les premiers arrivés au bus sont les
premiers à partir. Nous nous levons donc à 6h pour y être à 6h45 et déjà une
longue file d’attente nous fait comprendre que l’on ne partira pas tout de
suite !
Heureusement, une lueur d’intelligence a fait apparaître un bus
supplémentaire en spécial partant à 9h et dans lequel nous sommes quasiment les
derniers à monter (après avoir interrompu notre partie de carte).
Et c’est parti. Pas la peine de dormir car 45 minutes après
nous atteignons la frontière où nous passons plus d’une heure. Avec les
questions traditionnellement intelligentes : « Vous allez où ?
Pourquoi ? Combien avez-vous sur vous ?… » « Est-ce que
quelqu’un vous a donné quelque chose ? »
C’est pourquoi le reste du trajet se passe en dormant. Il
faut se remettre de toutes ces questions en américain je vous prie !
Bref nous arrivons enfin à New York à 16h30. Fatigués mais
tellement excités !
Notre hôtel se trouve au nord de Central Park sur la 107ème
rue. Nous allons donc dans le métro et cherchons à comprendre quelle ligne il
faut prendre. Après avoir trouvé le bon quai (espérons-le) nous avons le choix
entre 3 métro qui font le même trajet. Qu’importe on prend le premier. Nous
voulons descendre à l’arrêt de la 110ème mais voilà que nous le
dépassons sans nous arrêter, ainsi que les 4 arrêts suivant ! A l’aide un
métro infernal !!! … Comment ça on est dans l’express ? Résultat nous
sortons enfin à la 125ème. Pour les profanes : nous sommes en
plein Harlem et il est 17h30, la nuit est déjà bien tombée. Et nous voilà,
déambulant dans un des quartiers les plus risqué, de nuit, sous la pluie et
chargés comme des mulets avec des sacs qui ont l’air de dire :
« Bonjour je suis un touriste perdu, j’ai beaucoup d’argent sur moi,
agressez-moi svp ! »
Nous en sortons indemnes et
arrivons à l’hôtel, épuisés, à 18h. Le réceptionniste parle français mais nous
n’en sommes pas au bout de nos peines quand il nous annonce, après que l’on ai
payé, que nous ne sommes pas dans la même chambre ! Quoi ? Instant de
réflexion ! Il nous propose d’aller dans une auberge. Mais c’est ici que
sont Charlotte et Séverine ! D’ailleurs sont-elles arrivées ?
Oui ! Et est-ce que par hasard elles sont dans la même chambre que
nous ? Oui ! Incroyable. Bon ben on reste. Et là il nous donne 3
clés ! Hein ? Charly
et Sèv descendent les escaliers au même moment. On se court dans les bras, on
rit,… Les retrouvailles et les présentations finies nous revenons à nos 3 clés
et allons voir les chambres : une au 2ème étage pour une
personne avec 3 inconnus, une autre idem au 6ème et celle pour 2
partagée avec Charly et Séverine au 6ème.Bien alors Célest et Caro
avec les filles (on ne sépare pas un couple). Moi au même étage (c’est mes
amies quand même bordel !) et JS au 2ème (le pauvre). Puis
proposition de Caro « Ca fait 2 mois qu’on dort dans le même petit lit
avec Célest, on peut le faire ici. » Dac donc moi je récupère le dernier
lit et JS monte au 6ème dans la chambre voisine.
Après nous être installés et
avoir fait connaissance avec l’hôtel : notre chambre a le chauffage bloqué
sur 30°C, une odeur étrange l’habite et il y a 3 salles de bain pour l’étage
(une cinquantaine de personnes) ; nous partons dans la ville dans le but
de découvrir le quartier et surtout trouver un endroit où manger. Nous
finissons dans un fast-food mexicain.
Les filles nous racontent les dernières nouvelles de France
(potins, news,…) et nous exposent le programme du séjour. Ca promet !
Comme je l’avais imaginé tout le
monde s’entend bien. Charly et Caro se ressemblent tellement du point de vue
caractère qu’on ne manquera pas d’eau avec ces deux gourdes ! Nous nous retrouvons donc avec 2 « filles
douces » (Florence Foresti) « Alala ya du monde ! »
« J’ai pas compris. » « Vous avez pas de jus de mangue ?
Bon ben je vais prendre papaille alors ! »
Le programme du lendemain va être
chargé et nous sommes tous épuisés du voyage et du décalage horaire pour les
filles, alors nous nous couchons tôt.
Nous sommes déjà le lundi
31 ! Levé 8h et guidés par Charly, maîtrise mieux le métro que nous, nous
partons pour le Grand Central Terminal : gare du Midtown pour des trains
de banlieue et grosse station de métro. Construit en 1871. Il apparaît dans de
nombreux films comme Armageddon, Le Jour d’Après, Eternal
Sunshine et même le dessin animé Madagascar. Le hall est immense et
des milliers de personnes y défilent chaque jour.
Puis direction le Rockefeller Center, complexe
commercial construit par la famille du même nom et composé de 19 bâtiments.
Avec ses statues comme Atlas
ou Prométhée , et surtout son sapin de Noël de 25
mètres surplombant la patinoire que l’on retrouve également dans tous les films
romantiques se passant à NY en hiver et où la queue pour accéder est d’environ
2heures dans le froid . Heureusement on peut patienter en suivant les anges au
milieu de l’allée menant à la Plaza. Mais on n’a pas le temps pour ces
niaiseries.
Nous passons par Time Square et
la 5ème avenue pour aller au MoMA (Museum of Modern Art). Là je suis
aux anges : la liste d’artistes extraordinaires que nous y côtoyons est
vraiment impressionnante et rendrait folle de jalousie Elodie ! Parmi les
plus célèbres :
Picasso , Warhol , Léger , Klimt , Van Gogh, Lichtenstein ,
Braque,
Pollock , Nauman (déjà vu à Montréal) , Klein , Duchamps , Magritte,
Miro , Malévitch…
5heures ! Nous y restons 5h et aurions pu rester plus mais trop de belles
choses saturent l’esprit et ça devient du gâchis de se forcer !
Nous rentrons à l’hôtel pour
notre dernier repas de 2007. Dans le métro nous fêtons la bonne année française
à 18h ! Et on se tape la bise sous les yeux étonnés des New-yorkais. En ce
qui concerne le repas, j’avais demandé aux filles d’apporter du foie gras, nous
avions des lasagnes (et un four micro-onde), du vin blanc, du rouge (de France
aussi) et de la glace au chocolat. Quel festin ! N’ayant pas de table ni
de chaises nous improvisons et utilisons le tiroir du meuble TV comme d’une
table et avons mangé autour assis par terre.
Pour créer une ambiance nous
allumons la télé et la seule chaîne réellement nette représente un feu de
cheminée. L’image est assez comique : 5 français et 1 québécois (ne
l’oublions pas !) assis sur le sol d’une chambre à 30° face à un tiroir et
un feu de cheminée à la TV !
C’est ainsi qu’il est déjà 23h lorsque nous
arrivons à Time Square. Les personnes les plus proches de la scène sont là
depuis 10h du matin et il y a 1 million de personnes au total alors je vous
laisse imaginer à quelle distance nous sommes ! Les flics (cops) nous
parquent dans des carrés de barrières pour des raisons de sécurité et garder
les rues accessibles aux secours si nécessaire. Point positif nous sommes en 1ère
ligne de notre bloc ! Et on arrive à deviner la moitié droite de Time
Square.
Les gens crient, les gens hurlent et Caro ne « comprend pas
pourquoi ! »
Nous ne verrons pas l’immense boule argentée qui fait le
décompte et seulement la moitié droite du feu d’artifice (impression d’être
émi-négligent). Les cops nous jettent dehors à minuit cinq (00H05) mais c’est
pas grave car se trouver au milieu d’autant de personnes est impressionnant.
Grosses pensées pour la France qui est déjà le 1er janvier à 6h.
Pensée pour Jessicô dont c’était l’anniversaire. Pensée pour Chantale qui est
restée seule avec son fils à Riki.
On évacue
par les rues parallèles et il nous est difficile de remonter jusqu’à Time
Square que nous voulons traverser pour prendre le métro plus loin et éviter la
foule (qui nous traîne, nous entraîne,…) Nous y parvenons, Dieu sait comment, au bout d’une demie-heure et
faisons une séance photo en bons touristes que nous sommes.
JS et moi mimons
Hiro Nakamura (Heroes) et crions « Hello New York ! » avant
d’être virés (une fois de plus) par la police.
Nous
marchons. Nous marchons longtemps. Nous avons froid et sommes fatigués après
avoir piétiné toute la journée (musée, attente,…) et retrouvons le métro à
1h30. Direction l’hôtel. Nous nous arrêtons quand même dans le pub au pied de
l’hôtel pour fêter correctement 2008, à la québécoise avec une bière, avant de
rentrer nous coucher vers 3h !
Bienvenue
en 2008 ! Le réveil est difficile et plus tardif que la veille (10h) jour
de l’an oblige !
Aujourd’hui le seul musée ouvert
est le Musée d’Histoire Naturelle, alors en avant ! Immense et vraiment
bien fait. Nous arrivons juste à temps pour un spectacle dans un Imax (le film est projeté sur un dôme au-dessus de la salle en rond) avec un
film sur les « Space collisions » autrement dit on parle aussi bien
de la formation de la Terre et de la Lune, que de la disparition des
dinosaures, ce qu’est le Soleil puis la Voie Lactée (Milky-way j’avais jamais
fais le rapprochement !) puis l’Univers. Les explications sont en anglais
mais les images illustrent suffisamment pour comprendre ce qui est dit en
s’accrochant aux quelques bribes intelligibles pour nous.
Puis nous voyons les dinosaures
(en chair et) en os
et évoluons ainsi jusqu’à des reproductions grandeur nature
d’animaux plus contemporains dans leur milieu « naturel ». Ca paraît
tellement réel, c’est fou !
Caro est ses congénères
Nous
voyageons ainsi d’un continent à un autre jusqu’à finir dans l’espace (à
nouveau) en arrivant à l’exposition sur les météorites.
Bref nous
en sortons une fois de plus à la nuit tombée et partons donc pour le pont de
Brooklyn afin d’en observer la vue de Manhattan.
Impressionnant ces lumières,
ces buildings, ce défilé de voitures et ce froid ! C’est inadmissible nous
arrivons du Québec et nous avons plus froid ici qu’à Rimouski !
Explication : la météo avait annoncé un minimum de –5°C alors face à cette
« canicule » nous n’avons pris que nos frocs (blousons) d’automne,
nos coupe-vent et quelques pulls au lieu de nos grosses doudounes. Mais la
réalité est qu’il fait –20°C et qu’il y a un vent sibérique (en particulier sur
le pont).
Arrivés au milieu du pont et
ayant pris des photos, au lieu de revenir sur nos pas, nous partons pour
Brooklyn dans le but de prendre le métro qui passe dans/sous le pont. Métro que
nous ne trouverons jamais ! Nous avons demandé notre chemin à des types
bien sympas et nous ne savons pas si c’est nous qui avons mal compris ou eux
qui nous ont roulés mais nous sommes parti à contre-sens, direction le Brooklyn
profond. Comment on s’en est aperçu ? La population a soudainement bronzée
et nous étions bientôt une tâche blanche au milieu de tout ce « noir-noir-noir » (Muriel Robin). New York est une ville multiethnique mais faut pas
pousser non plus! Chacun son quartier ! C’est un peu ça. Comme quoi il
suffit de traverser un pont pour changer de monde totalement.
Bon alors nous descendons au prochain arrêt qui n’est autre
que le 5ème que nous passons ! On sort dans la rue pour la
traverser et partir dans l’autre sens mais nous redescendons au même endroit.
Ce n’est pas la bonne rue que l’on a traversée ! Bref nous voilà sur les
bons rails et là encore le passage de Brooklyn à Manhattan est TRES visible.
Nous
partons pour Chinatown pour manger. Et, bien que nous traversions la rue qui
fait office de frontière entre Little Italy et Chinatown, nous ne trouvons pas
LE Chinatown des films mais le resto dans lequel on entre nous suffit car nous
sommes vraiment crevés (une fois n’est pas coutume !)
Petit cours
de baguettes pendant que j’attends mon plat qui ne viendra jamais puisque j’en
profite pour changer d’avis en voyant celui de Charly (même que le mien) et
celui de JS pour lequel j’opte en définitive.
Très concentrées!
A la fin de la soirée nous voyons
le patron donner la caisse un homme en
costard qui va la compter devant tout le monde, s’en mettre une
« petite » partie dans les poches puis partir abondamment salué par
le propriétaire et sa femme. C’est dans ces moment qu’on voit les ressemblances
entre Little Italy et Chinatown et qu’on se croirait dans une version chinoise
du Parrain !
Mercredi 2
janvier nous partons plein de courage et bravant difficilement le vent pour le
quai d’où nous allons faire le tour de Manhattan en bateau (Circle Line) avec
bien entendu le passage proche de la Statue de la Liberté.
Malheureusement, sur 6 personnes pas un seul n’a lu qu’il
n’y avait pas de départ ce jour ! Tant pis, nous aurons déjà nos billets
pour demain !
La vue est pas mal pareil
Changement de programme donc, nous partons pour Central Park
puisqu’il fait beau. Nous nous promenons ainsi dans ce parc immense (341
hectares) et lorsque nous passons près des lieux où ont été tournées les cènes
de Hair nous entonnons les airs de la célèbre comédie musocale
(« Let the sun shine… »). Nous repensons bien sûr également à Marathon
Man, Léon, King Kong, Madagascar (encore !) et
évidemment Friends pour le Central Perk.
Nous allons jusqu’au mémorial en l’honneur de John Lennon inauguré
par Yoko Ono et qui est une rosace avec écris au centre « Imagine’ (que
nous nous mettons à fredonner mélancoliquement).
Mais la journée avance et nous avons prévu de monter en haut
de l’Empire State Building pour le coucher du soleil (soit 16h-16h30 !).
La queue est longue et passe par l’étape du détecteur de métal encore plus
exigeant que l’aéroport puis par la photo obligatoire qui nous coûtera une
fortune à la sortie. Enfin, nous prenons l’ascenseur pour arriver 7étages avant
le sommet, le temps de refaire la queue pour avoir les commentaires audio et
nous montons à pied les derniers escaliers.
Waouh la vue est imprenable, la ville est à nos pieds, la
lumière est fantastique. Comme c’est tout plat, l’horizon disparaît à nos yeux.
Les commentaires sont full intéressants mais ostie qu’y fait frette (plus froid
que froid) ! C’est pas permis ! –20°C, plus le/les vent(s)
glacial(aux). Je résiste le plus longtemps ! Je ne sais pas combien de
temps dure cette maudite cassette mais je l’écoute jusqu’au bout ! J’ai
mes gants en cuir et d’une main je tiens le « téléphone » à
commentaires et de l’autre mon appareil photo.J’ai froid, je ne sens plus mes
doigts et je crains d’ailleurs qu’ils n’aient gelés car j’ai par a suite de la
difficulté à les plier et depuis je sens une petite gène (un peu comme de
l’arthrite ! A mon âge !!)
Séverine et JS finissent par venir me chercher n’en pouvant
plus, ils m’informent qu’ils se sont touts réfugiés dans la boutique. Je les
rejoins quelques minutes plus tard et nous y restons un moment avant de sentir
à nouveau tous nos membres et s’assurer que le sang circule encore.
Nous redescendons et retrouvons Célest qui n’a pas eu le
courage de monter à cause du vertige.
Quelques emplettes histoire de dire qu’on était là puis nous
repartons.
Après la
tour la plus haute allons voir les tours les plus profondes ! Direction
l’ex-emplacement du World Trade Center devenu l’ex-emplacement du Ground Zero
(le grand vide) et futur emplacement de 4 tours en escalier ayant pour centre
la plus haute tour du Monde : la Liberty Tower ! (2 mois plus tard,
lors de mon séjour à Montréal, Anne me fera remarquer que l’on peut voir ce
projet comme représentant un doigt d’honneur au terroristes).
Bon pour l’instant il y a seulement un grand trou et des
ouvriers travaillant 24h/24-7j/7 mais la curiosité humaine est toujours à la
limite du voyeurisme !
« Bref c’est pas tout ça mais si on
mangeait ? » JS a bien
compris notre mode de fonctionnement ! Ca fait déjà 4 mois qu’on l’habitue
petit à petit mais là, seul avec 5 français, lui-même commence à avoir le
réflexe de parler de bouffe en permanence (nous avons « déteindu »
sur lui comme on dit ici).
Direction Greenwich Village où après avoir longuement
hésité, le froid nos pousse dans un pub qui à l’air bien sympathique (malgré la
serveuse qui nous sollicite en permanence et nous transmet son impatience).
Encore une journée bien fatigante et ce n’est manifestement
pas ce soir que l’on sortira ! On se réserve pour le dernier soir,
autrement dit : demain.
Jeudi 3
janvier. Cette fois c’est la bonne ! Nous partons en bateau pendant 2
heures autour de l’île de Manhattan. Il fait un froid atroce, et, bien entendu,
il n’y a plus de place assise dedans.
Pas grave, la vue est bien meilleure sans
les vitres. Et quelle vue ! Le soleil est au rendez-vous et se reflète sur
les grands bâtiments de verre du quartier financier.
Ca nous offre encore un
autre point de vue différent de celui de l’Empire State, mais on distingue
quand même l’espace entre les bâtiments là où s’élevait auparavant les 2 tours.
Et voici l'endroit où le Titanic aurait dû accoster s'il n'avait pas fait une halte imprévue, aujourd'hui c'est un practice de golf posé sur l'eau.
Puis nous approchons de la Statue de la Liberté ! (Là évidemment tout les
nantis du dedans sortent pour la photo)
Interdiction d’y monter (dans la couronne) depuis le 11
septembre. Mais qu’importe elle est déjà suffisamment impressionnante de
l’extérieur. Ils sont fort ces français dans les monuments ! On peut
imaginer l’émotion des immigrants qui arrivaient sur la terre
« promise », le nouveau monde !
Et revoilà le Pont de Brooklyn mais vu de dessous.
Nous ne
tenons plus et rentrons au chaud.
Tant pis pour les petits bourgeois fainéants
et frileux qui ne quittent pas leur chaise. Si on leur gène la vue il y a de la
place dehors ! Déjà qu’on est malade ! Ca devait arriver : avec
le chauffage à 30°C, nous dormons la fenêtre entrouverte et ce matin je
n’arrivais plus à parler. C’est pourquoi nous restons dedans dès le bateau fait
demi-tour.
De retour
sur la terre ferme, nous partons pour le MET : le Metropolitan Museum.
C’est le plus grand des 3 muses que l’on visite alors il faut se restreindre et
cibler les expos :
les instruments de musique ,
l’art moderne
,
les romains ,
les grecs
et les égyptiens
Une crypte reconstituée entièrement
sont retenus au classement car la fatigue et
l’impatience se font sentir.
Une mini expo sur la mode s’ajoutera à la fin car elle
était bien cachée.
En sortant,
une nouvelle séance de shopping s’impose pour les filles et JS nous emmène au
Apple Store dont l’entrée vaut presque la pyramide du Louvre ! Un immense
cube de verre qui mène au magasin en sous-sol.
Puis nous allons dans un magasin de « peluche »
qui ont des tailles américaines : autrement dit l’ours polaire du film
« A la croisée des Mondes » grandeur nature dans la vitrine, ainsi
que des dragons et même des animaux plus réels à l’échelle 1 comme des rennes,
singes,… A l’étage, un clavier génat sert de tapis musical ce qui créer une
affreuse cacophonie dans le magasin.
Puis direction le NBA store où nous pouvons pser à côté des
joueurs de basket les plus grands, là aussi grandeur nature.
C’est drôle, on
comprend mieux le point de vue de Sarkozy.
Le soir,
marre de faire des allers-retours entre la chambre et la cuisine, alors Charly
est allée chercher le micro-onde qui ne servait pas pour faire chauffer notre
purée recouverte de fromage (qui avait congelé car on le laissait sur la
fenêtre depuis une semaine) et du poulet rôti.
La soirée se poursuit, et se termine, dans le bar de l’autre
côté de la rue. Nous venons de boire le champagne qu’on avait acheté pour le 31
et les filles se croient dans Sex and the City et prennent un cosmopolitain.
C’est notre dernier soir et nous devons sortir. MAIS JS et
moi avons pris des cachets pour le rhume et ça nous assomme ! Nous sommes
en train de nous effondrer sur la table. Imaginez un peu notre malaise :
JS ne peut même pas finir sa bière et je refuse de danser ! Alors retour à
l’hôtel et dodo.
Vendredi 4
janvier. Nous partons aujourd’hui. Direction le bus. Les filles nous
accompagnent et nous partons dans la mauvaise direction : vers le Grand
Central Terminal. Heureusement lors du changement de métro je rappelle aux
autres que nous avions pris une ligne directe (un peu trop) à l’aller.
Ouf ! Nous rectifions le tir et sommes au bus vers 11h pour ne pas nous
faire avoir comme à l’aller et surtout pour être sûr de partir suffisamment tôt
pour ne pas arriver trop tard chez les parents de Jess où nous devons dormir ce
soir.
On s’installe dans la queue en pensant qu’on ne partira pas
avant 13h et finalement 20 minutes plus tard nous montons dans le bus en tant
que derniers passagers. On a même eu peur car JS s’est enregistré en premier et
quand ils nous ont demandé combien on était on a dit « 4 » et ils ont
dit qu’on devait attendre le prochain. Il a fallu un petit moment pour les
calmer et leur expliquer que sur les 4 il y en avait 1 déjà dedans. Bref c’est
pourquoi on s’est retrouvés éparpillés dans tout le bus.
En arrivant
vers 18h30 il nous faut récupérer la voiture et manifestement il a beaucoup
neigé à Montréal ! Mais c’est pas 40 centimètres qui stoppent un
québécois !
Nous partons et arrivons finalement chez Jess (après
quelques tours et détours). Ses parents nous ont réservé un accueil du
tonnerre ! Son père est français (marseillais et a encore son accent plus
que prononcé). Il nous fait des spaghettis sauce maison et a déjà préparé des gaufres
pour le matin.
La soirée est courte, la fatigue l’emporte et nous nous
couchons tôt. Le lendemain c’est l’odeur des crêpes qui nous lève. Comme si les
gaufres ne suffisaient pas ! Nous sommes dans un hôtel 5 étoiles !
Les repas sont pris avec un fond de musique classique car son père est pianiste
professionnel e nous sommes servi comme des rois dans le salon dans la belle
vaisselle. C’est donc vraiment dur de se décide à partir.
Le voyage
se fait rapidement et nous sommes impatients d’arriver. C’est ainsi qu’à 17h
nous sommes chez nous et avons même eu le temps de faire un minimum
d’épicerie !
Impression générale
de New York :
Froid, grand, impressionnant,
génial, fatigant, en perpétuel mouvement.
Ce qu’il en
reste :
Plus de 1
500 photos prises par Charly, Séverine, Célestin, JS et moi. (Malgré un tri le
total s’est arrêté au-dessus de 1 000.)
Souvenirs du métro:
Cherchez l'erreur!
Souvenirs du froid:
Et surtout souvenirs des Starbucks Coffee
où nous nous réfugions une à deux fois par jour pour boire un chocolat et nous
réchauffer. Heureusement, il y en a un à chaque coin de rue et on comprend
désormais mieux cette « tradition américaine » et particulièrement
New-yorkaise de se promener un gobelet de carton à la main.